Un point à méditer, déjà : c’est l’Etat qui organise la vente du vin. Cela n’est pas parfait, c’est sûr, c’est le résultat d’une histoire pas vraiment limpide, mais instructive (conséquence inattendue de la prohibition) mais il y a un résultat invraisemblable pour nous français : comme l’Etat ne peut ni se considérer comme un dealer, ni promouvoir l’alcoolisme, ni s’autoréprimer, l’ambiance autour du vin est positive, festive, culturelle, pédagogique : tout le contraire de ce qu’impose nos médecins légistes en France...
Quelques flashs
Au moment de payer, un soir qu’il nous amène au restaurant, je dis deux mots au taxi sur l’accueil formidable de gentillesse des Québecquois : le gaillard basané se tourne vers moi, trait de blancheur de ses dents : "que voulez-vous, ici on êêême le môôôônde !"
Comme je n’ai pas fait la photo de suite, j’ai voulu quand même garder une image de cette déclaration d’amour à l’humanité. Alors quand Vincent Lafortune, notre mentor pendant la tournée, nous a ramené, je lui ai raconté l’histoire, et là je l’ai saisi : il n’est pas costaud basané, mais je vous jure que c’était le même sourire...
- VINCENT AIME LE MONDE
