Le travail du sol est d’une grande exigence. Nos sols, dans "l’Anjou Noir", demandent une grande disponibilité : schisteux, avec un peu de limons, trop tôt dans l’hiver, les travailler les transforme en ciment et les abîme, mais dès qu’ils sèchent ils deviennent trop durs. Nous sommes encore loin de tout comprendre dans le travail des sols : pendant des dizaines d’années l’agriculture "moderne" les a considérés comme des réservoirs à engrais, la recherche commence seulement à s’intéresser à la biomasse du sol, seule interface entre le minéral et le végétal, donc décisive pour l’expression du terroir dans les vins. Or cette biomasse représenterait, pour certains, l’essentiel du poids des organismes vivants sur terre ! Quel impact sur elle ont les pesticides et autres désherbants déversés par tonnes depuis des années ? Quel impact les différentes façons de travailler le sol ? Nous avons fait le choix de l’agriculture biologique, et donc d’un certain travail du sol, combiné à un enherbement maîtrisé. Mais nul doute que nous avons besoin d’expérimenter et d’avancer sur ces questions...
LES BRUANDIERS MARS 2009
LES BRUANDIERES MARS 2009
..POOR LONESOME TRACTORBOY :0)
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